jeudi 21 juillet 2011




Il portait dans ses yeux la force de son cœur.
Dans Paris son désert vivant sans feu ni lieux,
Aussi fort qu'une bête, aussi libre qu'un Dieu.

(Fragments, Charles Baudelaire)

Qui que tu sois, homme sans gîte
ou adolescent ayant perdu la vue,
pourquoi es-tu venu ici nous rappeler
notre destin cruel ?
Nous nous taisons et travaillons de l'aube à la nuit close
attendons des jours plus clairs
et les jours s'égrènent un à un, et nous
quand donc allons-nous vivre ?
(44 avenue du Maine, Athanas Daltchev)


Quand je me promène dans Paris
Il m'arrive de penser he he he he
A mon ancienne patrie
Il y a bien des années
Aussi j’suis très fière
Et je ne veux plus partir
Gardez-moi prisonnière
Je suis votre martyr
Je crois que j'entends des voix
Et je me sens tout en transe
Est-ce de ma faute a moi
Ou bien à l'histoire de France
(Quand je me promène dans Paris; Jacques Vauclair, Didier Roland)


C'est une rue couverte
C'est une rue ouverte
C'est une rue déserte
Qui remonte aux deux bouts
Un jour, j'achèterai
Quelques mètres carré
Pour planter mes tomates
(Rue Watt, Boris Vian)

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